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Échange épistolaire

Quoi de mieux pour apprendre que de s'ouvrir à une autre culture ?

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Comment ça fonctionne ?

 C’est en 2010, entre l’école française Lavoisier et l’école burkinabè du village de Nasso, qu’est né le premier échange épistolaire organisé par Schola Africa. Depuis, deux autres écoles burkinabès, deux écoles sénégalaises et deux autres écoles lilloises ont pu participer au projet. 

Un échange épistolaire est une correspondance régulière de lettres entre deux groupes d'élèves, souvent issus de pays et de cultures différentes. Ce type de projet permet de créer des liens durables entre les élèves, d'encourager à l'ouverture culturelle et de servir d’outil pédagogique pour apprendre l’écriture aux enfants. 

Généralement, l’échange se fait en quatre étapes. Tout d'abord, nous nous rendons dans une école dans la métropole lilloise pour présenter le projet aux élèves et aux enseignants. Ensuite, nous collectons les lettres rédigées par les élèves. Puis, en début  de mission, nous remettons ces lettres aux élèves sur place qui y répondront à leur tour. Elles peuvent être parfois accompagnées de dessins, de cadeaux, d'illustrations… À la fin de la mission, nous récupérons les réponses des enfants sénégalais ou burkinabés pour les rapporter aux élèves français.

 

Lors de l'organisation de ces échanges, il est essentiel de s'assurer que les enseignants soient motivés et que les élèves participent activement, afin que chacun puisse recevoir une lettre. À la fin du cycle, les élèves de CM2 peuvent échanger leurs numéros de téléphone pour maintenir le contact avec leurs correspondants.

Ce projet a permis de créer des liens entre les écoles et les élèves, tout en leur offrant l'opportunité de découvrir une culture différente.

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