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Salles de classe

Les salles de classe font partis des projets principaux de Schola Africa. En effet, l’un des enjeux primordiaux pour un enfant burkinabè ou sénégalais, c’est de pouvoir se rendre dans un lieu où il pourra se développer intellectuellement, développer sa propre humanité et mieux appréhender le monde qui l’entoure.

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Rentrons dans le détail !

Le projet de construction de salles de classe tire son origine de trois constats :      

 

Premièrement, la plupart des enfants vivant en brousse ne disposent pas de salle de classe, leur empêchant alors d'assister à des cours. 

De plus, lorsqu’il existe une école à proximité du village, le nombre de salles de classe est insuffisant par rapport aux effectifs des écoles. Par conséquent, cela entraîne une surcharge des classes, obligeant parfois à regrouper des élèves de différents niveaux, voire à instaurer une sélection à l'entrée de l'école. 

Par ailleurs, nous avons constaté une multiplication des abris provisoires utilisés comme salles de classe, ce qui pose des risques concernant la sécurité des élèves puisque lorsque les enfants étudient dans ces abris, les animaux sauvages peuvent s’introduire dedans et blesser des enfants. Cela pose aussi des risques au niveau de leur santé, en raison de l’exposition aux intempéries. De plus, la saison des pluies a tendance à réduire la période de l’année pendant laquelle les élèves peuvent étudier dans ces abris.

 

       Dès le début de notre action, il nous est alors apparu nécessaire de financer la construction de salles de classes qui puissent répondre aux besoins des écoles en assurant aux élèves un apprentissage qualitatif où ils disposent chacun de leur propre espace mais également en offrant la possibilité d’accueillir de nouveaux élèves. Deux  ans après la création de Schola Africa, l'association a construit une première salle de classe à Kuakualé, au sud de Bobo-Dioulasso. Entre 2000 et 2025, Schola Africa a permis la construction de 21 salles de classe au Burkina Faso notamment à Sarfalao, camp Peul et Bana et 4 au Sénégal dans les écoles de  Khar Yalla, Sor Daga II et Mérina Sall.    

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Enfin, ce sont surtout grâce aux acteurs sur place que le projet peut réellement prendre forme. Tout d'abord, il y a le directeur et l'équipe pédagogique qui se chargent de nous informer sur l'état de la salle de classe et de son entretien. Il y a aussi les artisans locaux qui s'occupent de construire la salle de classe. Et enfin, deux autres acteurs essentiels qui permettent le bon déroulement du projet : 

Au Burkina Faso, il  s'agit de Karim Gomina, qui fait l'intermédiaire entre les membres de l'association et les écoles burkinabès. Au Sénégal nous agissons avec Le Partenariat, une association franco-sénégalaise, créée en 1981 et qui nous aide à la réalisation de nos projets. En effet, cette association se charge d’effectuer les demandes de devis auprès des artisans locaux, nous conseille sur les besoins prioritaires des écoles et assure le suivi de l’avancement des travaux, lorsque nous ne sommes pas sur place. 

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